Enfin un printemps encourageant !

La fête des Mères passée, il va bientôt venir le temps de dresser le bilan de la saison de printemps (dans une prochaine édition). À l'heure où ces lignes sont imprimées, le mois de juin commence à peine et il est encore trop tôt pour avoir une idée précise de la situation. Mais il semble, qu'enfin, la profession ait vécu un printemps plus conforme à ses attentes que ces deux ou trois dernières années, malgré une fête des Mères perturbée par la fraîcheur et l'humidité.

Si l'on en croit les bruits de couloir, les mois d'avril et mai se seraient bien déroulés, une conjonction qui s'est avérée rare ces derniers temps. Traduction concrète pour notre filière des chiffres officiels annonçant une embellie de l'économie ? Ou simple bénéfice de nombreux ponts qui ont permis de jardiner et de conditions climatiques plutôt favorables, si l'on excepte quelques week-ends frais et pluvieux ? Bien malin qui peut répondre à cette question.

Quoi qu'il en soit, on ne peut prendre qu'avec bonheur cette bonne nouvelle. Sans pour autant la considérer comme un aboutissement. Oui, notre profession reste « météo dépendante » et un printemps favorable est un facteur important de réussite. Mais il n'est pas le seul et il ne faut pas perdre de vue les nouvelles attentes des clients : plus de services, de produits différenciés, de prêt-à-poser, etc. Et puis, pendant que nous y sommes, continuons à observer le marché des prochaines semaines. Les bonnes surprises de fin de saison, demande soutenue de produits finis à grande valeur ajoutée, par exemple, se sont montrées utiles au cours des mauvaises années. Et s'il s'agissait d'une tendance de fond ?

PAR PASCAL FAYOLLE